Pourquoi visiter New York en 2025 est une vraie bonne idée

En ce moment, avec tout ce qu’on entend sur les États-Unis – tensions politiques, élections à venir, polémiques… – on pourrait se dire que ce n’est pas franchement le meilleur moment pour voyager à New York. Et pourtant, c’est tout l’inverse. Parce que dans les faits, New York reste New York. Et c’est justement maintenant qu’il faut y aller.

Beaucoup de touristes hésitent, influencés par l’ambiance générale ou certains médias. Résultat ? Les prix baissent. Et ceux qui osent en profiter ont la ville (presque) pour eux. Les New-Yorkais, eux, sont toujours là, accueillants, curieux, pleins d’humour et de bonne humeur. La politique, c’est à Washington. À New York, ce qui compte, c’est le quotidien, la culture, les rencontres. Et croyez-moi : ça se ressent.

Un moment avantageux pour le porte-monnaie

Côté budget, c’est la double bonne nouvelle. D’abord, les compagnies aériennes cassent les prix. On trouve régulièrement des billets aller-retour pour 350 € (par exemple, avec Lufthansa ou TAP), alors qu’ils dépassaient les 550–600 € il y a encore quelques mois.

Ensuite, l’euro est fort face au dollar. Concrètement, tout coûte un peu moins cher : les restos, les visites, le shopping… On n’est pas sur un miracle, bien sûr, mais pour un voyage dans une ville aussi chère que New York, chaque économie compte.

Point vérité : mon expérience à New York en mars 2025

Je suis allé à New York en mars 2025. À l’époque, les médias parlaient d’un climat « anxiogène » aux États-Unis. J’ai failli annuler. Mais heureusement, je ne l’ai pas fait.

Sur place, j’ai retrouvé la ville que j’aimais : énergique, imprévisible, émouvante. J’ai eu de vraies discussions avec des locaux, dans le métro, dans un café du Bronx, à Central Park… Tous avaient envie de parler, d’échanger. Aucun ne m’a parlé de politique. Ce qui comptait pour eux, c’était que je découvre leur ville, que je l’aime autant qu’eux.

Et c’est là que j’ai compris un truc : ce qu’on lit sur internet, c’est parfois vrai, mais souvent déformé. Ou exagéré. Rien ne remplace le vécu. New York ne se regarde pas à distance. Elle se vit.

C’est pas moi qui le dis…

Plusieurs médias confirment cette tendance à la baisse des prix vers les États-Unis. Selon Europe 1, le désintérêt progressif des touristes français pour les USA, combiné à la baisse du prix du pétrole, pousse les compagnies aériennes à réduire leurs tarifs pour remplir les avions.

De son côté, le site Econostrum.info observe une chute concrète : certains allers simples vers New York ou Los Angeles sont passés de 350 € à moins de 180 €, soit près de 50 % de réduction. Cette baisse est également liée à une chute de la demande, notamment chez les voyageurs d'affaires, toujours impactés par le télétravail.

En résumé, les vols sont moins chers parce que moins de monde veut ou peut partir. Et les compagnies aériennes s’adaptent… à votre avantage.

Source : Algofly, comparaison des prix de billets France - États-Unis

Moins de visiteurs, plus d’opportunités : les bons plans sur place

La baisse du nombre de visiteurs internationaux à New York a un effet concret dès que vous posez vos valises : les prix sur place sont eux aussi plus avantageux. Hôtels, activités, visites… tout devient un peu plus accessible, et les promotions sont plus fréquentes qu’en temps normal.

Par exemple, j’ai dormi au YMCA West Side , à deux pas de Central Park, pour environ 100 €/nuit. C’est simple, propre, bien situé et avec une salle de sport gratuite. Franchement imbattable pour Manhattan. D’autres quartiers comme Long Island City (Queens) ou Jersey City offrent aussi d’excellentes alternatives, avec des hôtels 3★ entre 80 et 120 € la nuit, accessibles en métro.

Côté visites, les offres ne manquent pas non plus. Le très populaire CityPASS New York permet de faire jusqu’à 40 % d’économies sur les grandes attractions. Les croisières autour de Manhattan sont souvent moins chères en semaine, les musées comme le MoMA ou le MET sont gratuits certains soirs, et de plus en plus de visites guidées sont proposées à prix libre.

Ajoutez à cela des repas très abordables dans les delicatessen new-yorkais, et vous obtenez une vraie ville d’opportunités… pour peu qu’on sache où regarder.

Bref, la baisse de fréquentation touristique, bien que temporaire, ouvre la voie à un New York plus accessible. Et pour les voyageurs curieux, c’est une excellente nouvelle.

Mon petit truc en plus 😅

Si vous cherchez un resto bon, pas cher, et qui sorte un peu de l’ordinaire... eh bien je vous recommande mon petit coup de cœur local : Banh.

Ils proposent des plats vietnamiens super bons, typiques, généreux, et loin de l’agitation touristique. Quand j’y suis allé, c’était simple : personne ne parlait anglais dans la salle. Que des clients vietnamiens qui venaient entre amis ou en famille. Et franchement, ça donne tout de suite le ton.

Pour un déjeuner à moins de 15 $ avec un bánh mì, un plat chaud ou un pho, dans une ambiance authentique à seulement 10 minutes de Central Park ou Broadway, c’est juste… parfait.

Vous pouvez y aller les yeux fermés, vraiment.

Voir leur site →